Peut-être est-ce l’effet « rentrée » ou le fait que j’ai le cerveau en plein ébullition et que je manque de place… quoi qu’il en soit, ce week-end, je me suis désencombrée.
J’en avais besoin, je me sentais « envahie ».
Jeter l’inutile et le superflu pour faire de l’espace en soi.
Dominique Loreau
Comme le dit l’auteur de « L’art de l’essentiel », se délester du superflu c’est aussi se délester de ses problèmes. Jeter agit non seulement comme une véritable thérapie, mais encore comme une philosophie et un art.
Inexorablement, j’ai commencé par vouloir déblayer ma demeure pour une vision plus claire.
Certains biens matériels ainsi débarrassés et donnés m’ont permise de mettre l’accent sur le fait que j’accumulais… pour me rassurer, pour me rattacher à un souvenir ancien ou par peur de manquer.
Au fur et à mesure, je prenais conscience, que déjà j’avais fait le tri dans mon entourage. Fi des relations négatives, énergivores et polluantes.
J’ai aussi pensé que j’avais acquis de l’expérience au fil du temps et que toutes mes notes, mes aides mémoires étaient à ce jour des connaissances acquises que je pouvais transmettre.
Quel sentiment sécurisant ! Je me suis sentie infiniment moins dépendante, plus libre, plus légère. Puis est venu le temps des valeurs, celles des choses, des personnes et enfin les miennes.
Etais-je toujours en adéquation avec ces dernières ? Ai-je grandi, évoluée avec elles ?
Me libérer du passé au sens propre comme au figuré et créer de l’espace physique et mental, en moi.
En ce lundi matin, je me sens pleine de joie et de gaité, comme régénérée et prête à re remplir cette étendue…pour recommencer… quand le temps sera venu… à faire le tri.
Vick Capt - https://www.vickcapt.com
©Août 2019
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